mardi 11 décembre 2007

Essai 2 - Minus

Comparé à lui je me sentais minable, minus comme aurait dit ma petite sœur. Cet amas de chair, d'os et de bêtise à l'état pur me révoltait. Il n'était que bien peu de choses mais il se pavanait tel un paon, l'air de dire: "Regardez moi je suis le seul, l'unique et personne ne pourra me battre."
Comment pourrais-je un jour espérer fermer le caquet de cette brute épaisse sans cerveau?
Un minus, c'est transparent, c'est malgré tout intelligent et ça ne fait pas de vague. Un minus, on le bouscule sans même s'en rendre compte, on ne lui adresse la parole que pour demander un service du genre: "Dis, toi la! Fais mon devoir de sciences ou je t'explose !". Que répondre à ça quand on est un minus: "Ah ouais?! Ben je voudrais bien voir ça !" ? Non sûrement pas...
Un minus ça répond, en un murmure à peine audible, un petit "d'accord" tout en baissant les yeux et la tête du même coup. Un minus, ça n'a pas le droit d'avoir des amis sauf s'ils sont également des minus et qu'ils n'ont pas peur de faciliter les moqueries... Bah oui quand on est minus, on essaie, à notre grand malheur, de se regrouper pour finalement mieux se faire renverser... Vous connaissez le jeu de quilles?
Et bien pareil mais à la place des quilles vous imaginez les minus, en groupe. Non pas comme des moutons dans le sens ou ils sont bêtes mais plutôt comme des moutons dans le sens où ils sont apeurés par les loups. Oui des loups, affamés, méchants, sans foi ni loi. Prêts à croquer un minus juste pour le plaisir de sentir la peur couler dans les veines de sa victime.
Tout à coup je me sentis trahi. Oui, trahi: par mon propre corps qui ne voulait pas se développer assez pour que je puisse en imposer, par mon esprit ensuite car il ne voulait pas me donner la force d'en imposer malgré mon physique. J'entendais encore la voix de mon psy qui me disait de m'accepter tel que je suis. Mais je ne l'entendis pas longtemps. J'en avais soupé de ces balourds sans cervelles, de ces "acceptes-toi", de ces "il faut que je réagisse" et de ces parents qui n'en voulait qu'a ma faculté d'inventer de nouveaux objets.
Je ne laissai aucun mot, juste mes robots, mes inventions en tout genre et ma chambre bien rangée. Je pris la route. Pas n'importe quelle route: celle de l'espoir et du possible, celle que beaucoup de monde espère croiser un jour, celle de la paix et du bonheur.
Je partis pour le paradis des enfants: mon rêve.
Bonne nuit.

jeudi 12 juillet 2007

Important

Ci dessous un lien sur ma foret. Le but de cette fôret virtuelle est de participer à la reforestation en Amazonie. Plus vous cliquerez et plus j'aurai de feuilles dans ma fôret. Plus j'aurai de feuilles plus de sous seront versés pour la reforestation.

Lien sur ma fôret

Vous pouvez également créer votre propre fôret et faire la meme chose que moi ^^ Mais rien ne vous empêche de cliquer sur ce lien ;) Surtout que c'est un petit geste (un clic) pour un grand et important but donc n'hésitez pas ! Je compte sur vous !

Merci de prendre la peine de cliquer sur ce lien.

jeudi 5 juillet 2007

Essai 1 - Absence

Dites moi que cette douleur indiscible partira un jour. Dites moi que l'oubli sera à un moment ou à un autre une aubaine. Dites moi que tout ce poids qui alourdi mon coeur ne deviendra qu'un passé lointain qui ne vaut pas le coup du souvenir. Il m'a laissée. Il m'a abandonnée. Je me retrouve seule. La solitude me pèse. Après avoir été mon amour et ma vie, il est devenu ma douleur. Pourquoi m'as-tu quittée? Pourquoi n'as-tu pas continué ta vie avec moi? Pourquoi as-tu abandonné cette si belle vie que nous avions?

Non, je ne t'ai pas oublié. Non, tu ne peux pas me demander cela. Non, ce n'est pas ton droit d'exiger cela de moi. Je dois pleurer. Rien ne pourrait m'en empêcher: cela est plus fort que moi. Tu t'en doutes bien puisque tu as voulu me l'interdire. Toi, tu es parti. Moi, je reste seule, ici, comme une âme en peine. Si seulement cela n'était qu'un cauchemar. Si seulement tu m'avais parlé. Si seulement tu m'avais fait confiance. Pour le meilleur ou pour le pire dit-on? Aujourd'hui c'est toi mon pire et tu n'es plus là pour me soutenir. Tu n'avais pas le droit de partir comme cela. Tu n'avais pas le droit de me laisser seule. Tu n'avais pas le droit de garder sous silence ton malaise. Car il est bien question de malaise n'est-ce pas? Tu m'aurais parlé si tu avais eut un problème, j'ai raison de le penser n'est-ce pas? Mais tu n'es plus là pour me le confirmer. Tu m'as enfermé dans une solitude imposée. Tu m'as quittée, pleine de doutes, pleine d'incompréhension, pleine de questions. Je croyais que l'on se comprenait, que l'on se parlait en toute honnêteté, que l'on était tout l'un pour l'autre. Maintenant que tu es partie, je ne suis plus rien.

Avant de t'avoir rencontré, tu me manquais. Lorsque nous étions ensemble, j'étais heureuse, aucun nuage ne flottait dans mon ciel, mon soleil brillait de jour comme de nuit car tu étais là. Ta présence me réchauffait autant le coeur que le corps. Maintenant, j'ai froid. Tu me manques.

samedi 16 juin 2007

La boucle est bouclée

"N'y pense pas... n'y pense pas... n'y pense pas...". C'est facile à dire mais peu facile à faire. Engloutie. Oui je me sens engloutie: engloutie sous les données, engloutie sous les efforts faits et à faire, engloutie par mon emploi du temps, engloutie par ma solitude, engloutie par mon envie de voir le monde, engloutie par mes erreurs passées, engloutie...
Je sombre mais je vais vers la lumière. Rien ne m'y appelle mais je m'y atèle. Même entourée, je me sens parfois seule, comme s'il manquait une pièce au puzzle de ma vie. Peut-être pas la clé de voûte mais la clé du bonheur cela est certain. Je cherche à m'extirper de ce piège qu'est la vie, je fais face à l'habitude tout en essayant de l'éviter. Effectivement je cherche les autres et je fais beaucoup pour eux mais c'est une manière d'exister, de se rendre utile au monde, de se convaincre qu'au moins une fois dans sa vie on aura pu faire quelque chose qu'au moins une personne n'oubliera jamais. C'est comme une volonté inappropriée de devenir immortelle tout en espérant en secret ne pas trop se faire remarquer car on estime n'exécuter que des actions tout à fait normales et basiques. Etre reconnue mais rester anonyme n'est pas une tâche facile, elle est même bien difficile voire insurmontable mais apparait toujours comme réalisable, à portée de main.
On s'ébroue dans nos vies comme si l'on était à la recherche de quelquechose de "trouvable". On court, on rit, on stresse, on rigole et on finit par ne plus rire, par ne plus rigoler ni même sourire. Notre seul vie est de se forcer à aller de l'avant ou au moins de survivre. On apprend aussi très vite à râler parfois même plus vite et plus fort que les autres. Le ton monte mais le discours et les actes ne changent pas. On court après un idéal qui de toute façon, au fur et à mesure que le temps passe, devient de plus en plus inaccessible car on détruit tout. Notre passage est dévastateur.
On ne veut pas y penser pour finalement ne penser qu'à ça...

samedi 28 avril 2007

Joie de vivre mère de gaieté

Je viens de me rendre compte que ma précédente note était vraiment d'une tristesse épouvantable. Surtout que depuis quelques semaines, elle ne reflète plus du tout ce que je ressens. Cet épisode funeste restera évidemment gravé dans ma mémoire mais c'est aussi, sans aucun doute, du passé.

J'aime la vie, j'ai toujours aimé la vie et je ne suis pas prête de la lâcher quoi qu'il arrive et quoi qu'il m'arrive!

Cet épisode, et tous les problèmes que j'ai rencontré peu avant, m'ont permis de prendre conscience que, même si j'en ai douté un long moment, je suis réellement quelqu'un de gai, qui aime rire et faire rire, qui a toujours le sourire au lèvre et qui est toujours disponible pour les autres. Je n'en doute plus et cela m'a permis de faire encore un pas en avant dans ma vie. Ce pas a été pénible dans le sens où il a fallu que j'aille loin dans le mal-être pour que j'arrive à trouver le seul endroit où je pouvais mettre le pied sans risquer de tomber mais ce pas a été un grand pas qui en vallait la peine.

Quelle que soit la vitesse, quelle que soit la taille des pas, quel que soit le chemin parcouru et quel que soit le chemin à parcourir, il ne faut jamais renoncer. Les obstacles ne sont pas là pour nous bloquer mais pour nous faire avancer d'un pas certain, pour nous assurer que nos choix sont les bons et pour nous rendre fiers de la réussite du passage de chacun des obstacles qui se présentent devant nous.
Il faut garder confiance et, quoi qu'il arrive, toujours avancer. Regarder en arrière n'est pas une bonne façon de faire mais il est parfois nécessaire de faire un point sur son passé pour pouvoir avancer... Il n'y a pas de solution miracle mais il existe des recettes adaptables à chacun qui permettent de personnaliser une avancée certaine.

Bon courage dans votre recherche du bonheur ;)

mardi 6 mars 2007

Episode funeste

Vous trouverez peut-être stupide que j'écrive tout ce qui suit mais surtout que je le partage avec des "anonymes". Je serais incapable d'expliquer pourquoi mais j'ai envie de partager cet épisode. C'est quelque chose que tout le monde peut vivre à un moment ou à un autre et parfois, appréhender l'événement avant, par une lecture, peut aider à avancer malgré tout.

Dimanche: anniversaire de ma grand-mère et veille de ses obsèques

Je me lève après avoir passé une très mauvaise nuit pleine d'appréhension, de tristesse, de stress et tellement d'autres sentiments agressifs que la paix ne risquait pas d'être le maître mot de cette nuit là. Je pris le temps de m'habiller, d'essayer de manger un morceau -mais en vain- et je finis par décider, après avoir allumé mon ordinateur pour vérifier mes mails, que je devais faire mon sac. Je ne savais pas trop quoi prendre... J'étais partagée entre l'envie de mettre du noir (évidemment) avec une touche de couleur pour rappeler que la défunte était aussi une bonne vivante et l'envie de m'habiller tout en noir. J'optai finalement, pour ne pas sortir du lot, de m'habiller tout en noir. Je mis donc dans mon sac des vêtements noirs que j'utilisais jusqu'a ce jour pour sortir en boîte ou pour faire la fête. Rien que de penser à cela me fit un choc: j'allais à un enterrement! Et pas n'importe lequel: j'allais à celui de ma grand-mère! Moi qui avait pensé porter une touche de couleur pour ses obsèques, pour rappeler la personnalité de ma grand-mère, j'allais finalement sans porter aucune couleur, revêtir des vêtements habituellement utilisé pour faire la fête. Je restai toutefois la seule à connaître ce fait et cela me réjouit d'avance. J'allais pouvoir, moi, montrer à ma grand-mère que même si je pleure sa mort, je n'en oublie pas ce qu'elle était: une bonne vivante.

Ensuite ce fût une attente interminable devant mon pc. J'attendais, tout en l'appréhendant, l'heure du départ pour la gare: premier pas pour aller faire mes adieux à ma grand-mère. Je pensai tout à coup à une photo que j'avais prise d'elle un jour de noël. On l'y voyait souriante et même éclatant de rire. L'image me plû et je me mis à la recherche de cette photo que je savais rangée dans l'un de mes albums... Je réussi à la retrouver et décidai de la porter sur moi au moins jusqu'à ce que je revienne chez moi. J'avais envie de montrer au monde, par cette photo, que ma grand-mère avait aussi été quelqu'un qui aimait la bonne chaire, qui aimait rire et qui aimait faire plaisir à ses petits enfants.

Tout en me préparant à cette épreuve, j'attendais. Cette attente fut ponctuée par le passage d'une connaissance via messagerie instantanée, qui me dit, à la nouvelle de mon départ pour les obsèques de ma grand-mère, je cite: "ah oki mes condos". J'eus envie de lui répondre "et tes diodes?" mais je n'avais pas envie de me prendre la tête alors je mis, après l'avoir remercié, très vite fin à la conversation car je n'étais pas d'humeur à supporter un gars qui ne prends pas la peine d'écrire en entier le mot "condoléances".

Puis ce fut l'heure du départ. Je pris mon sac et je partis à pied pour la gare. Je m'efforcai de penser à autre chose mais j'avais beau vouloir, je ne pu éviter d'y revenir très souvent. Je me suis ainsi rendue compte que j'avais finalement plus de souvenirs que je ne le pensais à propos de ma grand-mère. Mon voyage en train se passa et mon frère passa me prendre en voiture. Il rentrait d'un week end au ski. Pendant le voyage nous avons discuté. L'ambiance était assez tendue car nous étions tous deux assez mal à l'aise par rapport à la situation: nous nous retrouvions pour enterrer notre grand-mère. Il me raconta son séjour de ski puis termina en disant qu'il avait été content de pouvoir se changer ainsi les idées car il en avait besoin. Moi je n'en ai pas eut l'occasion: se divertir seule ce n'est pas vraiment du divertissement...

A notre arrivée, nos parents et notre frère étaient encore debout malgré l'heure tardive. Nous avons donc organisé la journée du lendemain afin qu'elle se passe au mieux (si je puis dire).
J'allai me coucher assez rapidement mais je du lire une bonne heure avant de pouvoir trouver le sommeil.

Lundi: Jour des obsèques

Je me levai alors que mes parents et mon petit frère étaient sur le départ. Je devais partir pour ma part avec mon grand frère, une fois qu'il serait levé, et nous aurions à trouver un fleuriste ouvert qui pourrait nous faire un beau bouquet. La première tâche difficile de la journée fut de réveiller mon grand frère, ensuite ce fut de trouver un fleuriste ouvert. Nous avons fini par trouver et alors que la fleuriste commencait à faire le bouquet en faisant attention de rester dans notre budget, j'eus l'idée de lui demander de faire en sorte de montrer sur le bouquet qu'il était de la part des trois petits enfants, par exemple par trois fleurs qui sortiraient du lot... Finalement elle utilisa trois roses de couleur prune et fit trois mini bouquets de mimosa dans le bouquet général. Le bouquet me convint tout de suite. Je payai et nous reprîmes la route pour nous rendre chez notre grand-père où nous sommes arrivés une heure plus tard pour déjeuner.

Une fois le repas fini, nous partimes tous ensemble (mes parents, mes frères, ma soeur, mon grand-père et moi) pour la levée du corps de ma grand-mère. Cela se déroulait à la maison de retraite où est décédée ma grand-mère. Celle ci est à 20 minutes de route de chez mes grand-parents. Le trajet fut rapide et à notre arrivée des cousins nous attendaient déjà. Nous nous sommes rendu dans la salle où se trouvait ma grand-mère et là... cela me fit mal. Je la vis toute menue, toute fluette et... sans vie, dans son cercueil. Je ne pus rester plus de quelques minutes dans cette pièce et j'eus beaucoup de mal à retenir mes larmes. Ce fut tout aussi difficile de voir ma mère pleurer ainsi à la vue de sa mère dans un cercueil. J'attendis donc dans la pièce à coté alors que d'autres cousins arrivaient, les uns après les autres et j'aidai ma petite soeur à essuyer ses larmes qui avaient fait couler son maquillage. Au bout d'un certain temps (je suis incapable d'indiquer une durée car cela me sembla très long tout en sachant que cela ne l'était pas tant que cela), un officier de police arriva et entra dans la salle où se trouvait ma grand-mère pour surveiller la fermeture du cercueil par les employés des pompes funèbres.

Nous reprîmes ensuite la route, derrière la voiture des pompes funèbres qui contenait le corps, pour nous rendre au cimetière. Je crois que ce fut le plus long trajet de ma vie. Il ne dura que 20 minutes mais j'eus l'impression qu'il dura une éternité. J'eus encore beaucoup de mal à retenir mes larmes.

Nous arrivâmes finalement au cimetière où de la famille nous attendait. Nous nous arrêtâmes à l'entrée de l'église, du cimetière et nous avons attendu l'arrivée du reste de la famille avant d'entrer dans l'église pour la cérémonie. A cet occasion, l'une de mes tata vint me parler d'une petite blague que nous lui avions faite, mon petit frère et moi, lorsque nous étions enfants. Cela faisait très longtemps que nous ne nous étions revues. Au fur et à mesure qu'elle parlait j'avais envie de plus en plus de mal à retenir mes larmes. J'arrivai à lui répondre en souriant tant bien que mal et là je ne pus retenir plus longtemps mes larmes. Peu de temps après nous entrâmes dans l'église pour nous installer. Je ne parlerai pas de la cérémonie en détail car ce genre de cérémonie religieuse n'est pas du tout ma tasse de thé. Ce fut tout de même très difficile et malgré mes efforts pour être la plus forte possible, à plusieurs occasions, je ne pus retenir mes larmes. Nous sortîmes ensuite de l'église, derrière ma grand-mère pour aller l'enterrer. Une fois le cercueil mis en terre, nous décidâmes de nous retrouver tous (la famille) chez mon grand-père.
A partir de la... malgré l'ambiance un peu tendue (normal étant données les circonstances) ce fut assez détendu. Tout le monde ou presque blaguait et essayait de détendre l'atmosphère, moi la première. Cela me fit du bien. Je n'avais pas vu depuis très longtemps la plupart des personnes présentes. Nous fumes d'accord sur le fait qu'il était dommage que nous nous retrouvions seulement en ce funeste épisode.

Une fois que tout le monde fut parti, nous retournâmes au cimetière pour voir la tombe de ma grand-mère. Nous nous rendimes compte qu'il manquait un vase pour un bouquet. Et là pour la toute première fois, j'utilisai le passé pour parler de ma grand-mère et je sentis que ma mère y réagit également. Nous retournâmes ensuite à la maison pour dîner. Mon grand-père tint à rester chez lui alors nous partîmes pour rentrer chez mes parents. Il n'était que 21h00 lorsque nous arrivames mais je tins à me coucher tout de suite. J'avais envie de me changer les idées, de lire, d'être seule et tranquille mais aussi de dormir. J'eus besoin de lire plus de deux heures avant d'arriver à trouver le sommeil. Je passai une nuit agitée.

Le lendemain, mardi, je repris le train pour rentrer chez moi. J'arrivai à dormir assez rapidement mais n'eu pas droit, encore une fois, à un sommeil réparateur.

La reprise des cours le mercredi fut assez difficile. Je n'étais pas en grande forme et la nausée ne m'était pas inconnue. La journée se passa toutefois pas trop mal. Le plus difficile fut le coucher. Je dus encore lire très longtemps avant de me sentir fatiguée et finalement, je m'endormie en pleure.

Le lendemain ne fut pas mieux car la nausée ne me quittait pas et j'avais toujours des moments de tristesse, que je n'arrivais pas à maîtriser malgré mes efforts.

jeudi 1 mars 2007

Adieux

Je viens de perdre ma seconde grand-mère. Elle est décédée 4 jours avant son anniversaire et sera probablement enterrée ce jour là. Je m'étais préparée mais aucune préparation n'enlève la douleur et le chagrin dû à une disparition, un décès.

Elle avait envie de partir depuis longtemps et se laissait mourrir mais malgré cet abandon elle tenait le coup, tout au moins jusqu'à il y a quelques semaines. Elle nous a quitté après avoir décidé de refuser de se nourrir: elle se laissait physiquement mourrir. Elle a passé quelques temps à l'hopital car en plus de refuser de manger, elle refusait aussi de prendre ses médicaments. 36h avant qu'elle ne décède, on l'avait transféré dans une maison de retraite. Avant ce transfert je m'étais vraiment faites à l'idée que la mort allait venir la chercher. Mais ce transfert m'avait redonné un peu d'espoir malgré moi. J'ai presque envie de dire que c'est d'autant plus difficile.

Bref, au moins cette fois-ci j'ai pu la voir une dernière fois avant qu'elle parte... Et rien que cela me permet d'avancer plus facilement que lors du décès de ma première grand-mère. Cela n'enlève encore une fois en aucun cas la douleur et le chagrin de cette perte mais au moins j'ai pu lui dire aurevoir avant qu'il soit trop tard.

Aurevoir Mémé. J'espère que tu sauras trouver la paix là où tu es maintenant.

samedi 17 février 2007

Enigme

Je le sens. Je me rapproche de lui de plus en plus. Il n'essaie pas de fuir. Je suis attirée, comme aimantée, sans pour autant sentir qu'il est inévitable. Pas encore. Je reste loin, là-bas, mais l'espace entre nous se restreint. Malgré cette attirance parfois feinte, je cherche à l'éviter. Mais quelle que soit ma volonté ou ma tactique aucune ne le vainc.
Avant même d'avoir à m'en préoccuper, je le redoute. J'essaie de le repousser mais quoi que je fasse, il est inévitablement là. Le repos ne serait plus seulement repos sans lui. Sa présence est parfois trop lourde pour le repos qui n'en devient du coup plus un.
Il est la fin mais aussi le représentant d'un début plein d'espoir et de vie. Il sait se faire attendre, se faire désirer mais toutefois peu souvent par la personne qui devrait le toucher, le sentir et même le vivre. Il a la force de venir vous chercher où que vous soyez. Il vous guette même lorsque vous êtes ailleurs et c'est même là qu'il est le plus menacant pour vous. Il peut également vous sauver mais dans ce cas, vous n'avez même pas le temps de le voir arriver.

De quoi est-il question ici, à votre avis?

jeudi 8 février 2007

Et ça continu encore et encore, ce n'est que... la fin

Aujourd'hui je me prépare sérieusement à dire aurevoir à ma seconde grand-mère... Elle est sur le déclin depuis longtemps mais son état a empiré il y a un peu plus d'une semaine. Elle a été admise à l'hôpital. A ce moment là je me suis tout de même inquiétée mais je savais, (je sentais?) que ce n'était pas très grave. Et effectivement c'était le cas à ce moment là. Les médecins disaient que ce n'était rien et mes parents pensaient déjà à une maison spécialisée pour prendre soin de ma grand-mère. Et tout à coup, j'apprends le pessimisme des médecins et me sens précipitée. Je dois aller la voir. Je veux avoir le temps de lui dire aurevoir. Je ne sais pas comment lui dire, je ne sais pas comment je me comporterai, comment j'arriverai à me comporter avec elle mais je sens et je sais qu'il faut que j'y aille. J'espère en avoir le temps.

Pour mon autre grand-mère, quand elle est décédée, je ne l'avais pas vue depuis quelques années car je n'avais pas pris le temps de faire le voyage pour la voir. Je n'ai pas pu la voir, lui dire aurevoir. J'ai appris son décès la veille de son enterrement via internet alors que j'étais en Irlande pour mes études. Je n'ai pas pu être présente à son enterrement, je n'ai pas encore pu aller sur sa tombe: non par manque d'occasion mais plutôt parceque je n'y arrive pas. Et cela me fait encore mal aujourd'hui.

Je ne veux pas me retrouver dans la même situation mais quoi que je fasse, c'est impossible que ce soit le cas. Après le décès de ma grand-mère, je devrai m'occuper, tout autant que ma famille, de mon grand-père. Je sais aussi qu'il faudra que je me prépare au déclin de mon grand-père...

Il est si difficile de porter tout sur ses épaules et ne rien laisser paraître... C'est comme certaines douleurs physiques qui ne se voient pas de l'extérieur mais qui font pourtant si mal. On souffre mais on ne veut pas que cela devienne un fardeau. On avance, avec le sourire, avec le plus d'énergie possible puis on s'avachi et on se shoote en rentrant chez soi juste pour pouvoir recommencer le lendemain. Mais quand les soucis s'amoncellent, on ne sait plus où donner de la tête... On ne sait plus dans quel ordre les prendre, on ne sait plus comment s'en sortir, on ne trouve plus la sortie. Et quand la solution n'est pas dans vos mains, il vous reste un tas de problèmes que vous voulez voir partir mais qui ne partent pas car tout le monde n'avance pas à votre rythme, tout le monde ne réagit pas comme vous, tout le monde n'a pas les même préoccupations que vous, tout le monde n'a pas les même buts que vous, et tout le monde n'a pas la même motivation ou la même force que vous.

dimanche 28 janvier 2007

Message à mes ami(e)s

J'ai changé, je change et mon but est de changer perpétuellement pour m'améliorer. Pour cela je me base sur mes propres impressions, mon propre jugement et aussi sur les remarques que vous me faites. Ces dernières sont très importantes pour moi. Elles me permettent d'avoir un point de vue extérieur et d'avancer dans le bon sens. Même si je donne parfois l'impression de ne pas en tenir compte, de faire ma tête de mule ou que sais je encore, j'entends et même j'écoute tout ce que vous prenez la peine de me dire et j'enregistre. Parfois c'est comme si on me donnait une claque (bonne ou mauvaise) mais j'avance grâce à ça. Donc n'hésitez pas à me dire ce qui vous démange, ce qui vous dérange chez moi ou bien lorsque vous n'êtes pas d'accord avec ma façon d'agir ou ce que je dis. La critique me fait avancer. Je ne vous en voudrai pas si vous me blessez pour me faire avancer. Par contre je vous en voudrai si j'apprends que vous m'avez laissée en toute connaissance de cause rentrer dans le mur.

J'ai pris conscience que je n'avais pas été très disponible ces quelques dernières années pour vous et je m'en excuse. Ce n'est pas parceque je vous accorde moins de temps, que je vous téléphone moins, que je prends moins de nouvelles ou que je ne fête pas votre anniversaire que je ne pense plus à vous. Croyez moi je pense à vous et je suis la première a souffrir du fait que je ne puisse pas vous offrir plus de mon temps. Je ne voudrais pas que mon manque de temps vous empêche de croire que vous comptez pour moi. N'hésitez pas à me donner de vos nouvelles, rien ne me fait plus plaisir qu'une personne qui me donne de ses nouvelles malgré tout ce temps où nous ne nous sommes pas parlés, qu'une personne prenne le temps de venir me parler ne serait ce que pour faire un petit coucou. Bien sûr, et sur ce point je pense être comme tout le monde, je ne veux plus servir de bureaux des plaintes, j'aspire à avoir des amis et amies qui me donnent des nouvelles mais qui prennent aussi les miennes. En tant qu'amie je serai toujours là pour vous que vous ayez des problèmes ou pas (et ca j'espère que vous le saviez avant que vous le lisiez ici) mais tout ami, quel qu'il soit, n'est pas là qu'en cas de problème, il aspire aussi à pouvoir partager avec ses amis leurs instants de bonheur.

Je me suis très longtemps comportée comme la dernière samaritaine: toujours là pour les autres, pour les aider, à faire passer sa vie personnelle en second plan. J'essaie de changer cela. J'ai 23 ans et je ne veux plus sacrifier ma vie pour les autres car elle a autant d'importance que celle de n'importe qui. Je suis prête à faire n'importe quoi pour mes amis et j'espère que vous le savez mais je ne veux plus que qui que ce soit en abuse. J'apprends petit à petit à dire non mais ne croyez pas que c'est à vos dépends car ce n'est pas vrai. Je fais cela pour que vous puissiez aussi apprendre à avancer seuls mais aussi pour me préserver un peu car à force de toujours dire oui on finit par ne plus avoir les épaules assez larges. Et lorsque je vous dis non ne croyez pas que j'oublie alors ce que vous m'avez dit et que je passe à autre chose: je reste derrière un peu comme une sécurité pour être sûre que vous arrivez à résoudre votre problème.

Mon absence relative n'est dûe qu'au fait que j'aimerais terminer mes études au mieux et que j'ai pas mal de problèmes à résoudre, seule. Une fois tout cela réglé, et cela ne saurait tarder, je serai de nouveau là. Je vous le promets.

A tes souhaits!

Je tenais à profiter de mon blog pour vous souhaiter à tous une très belle nouvelle année.

Que 2007 soit porteuse de santé, de bonheur, de réussite, de plaisir, d'amour et pourquoi pas de beaux voyages. Je vous souhaite également que cette nouvelle année puisse être l'année de vos plus beaux rêves et que tous vos projets puissent aboutir.

Bonne et heureuse année 2007 !!!

La peur d'une autre vie

Aujourd'hui, j'ai peur. Peur de devoir changer de vie par nécessité. De changer de façon d'être pour survivre. De ne plus être moi à cause d'un mal que je ne peux pas maîtriser.

J'ai beau donner le change, minimiser les choses, la peur m'envahit. Je ne veux pas qu'elle me mène par le bout du nez mais faire barrage n'est pas évident. Ce n'est pour l'instant qu'une menace, la menace d'un mal. Mais une menace tellement présente et proche qu'elle fait partie de moi et fera parti de moi tant que la menace ne sera pas définitivement écartée.

J'avais beau avoir l'impression de comprendre les personnes qui s'angoissaient dans l'attente d'un résultat, ce n'est qu'aujourd'hui que je peux dire que je comprends sincèrement, vivant moi-même cette expérience désagréable et si pénible à vivre. Je les comprenais mais j'avais toujours envie de leur dire de se secouer, de ne pas s'arrêter la dessus. Mais aujourd'hui c'est à moi que je le dis. C'est difficile non pas à se dire mais à recevoir.

Je m'excuse donc auprès de toutes les personnes qui ont vécu cette attente et qui ont été fustigé à tort de cet état de fait. Vous avez le droit d'attendre comme vous voulez mais surtout comme vous pouvez. Ce n'est déjà pas évident de supporter et de vivre cette peur en soi alors vous avez le droit de l'exprimer comme bon vous semble (dans la limite où vous respectez les autres bien sûr, car rien ne doit excuser un manque de respect pour quoi que ce soit ou qui que ce soit).

Mais malgré ça, je vais bien! Si si, je vais bien! J'ai la chance d'avoir la force de positiver quoi qu'il arrive (même si j'ai mes bas comme tout le monde mais je suis beaucoup plus souvent dans les hauts que dans les bas). Il en faudra plus pour m'arrêter ! Croyez moi ! ;)

Se souvenir des belles choses

Mon titre ne fait pas que référence à l'excellent film de Zabou Breitman avec dans les rôles principaux Isabelle Carré et Bernard Campan.

Non, ce titre fait référence à tous ces petits souvenirs qui nous reviennent deci dela pour nous rappeler à tout moment que de belles choses nous sont arrivées. Pas seulement des événements importants. Cela peut être simplement une minute de paix lors d'une ballade en forêt, cela peut-être l'odeur du caramel que grand-mère prépare... Ce sont souvent de toutes petites choses qui suffisent à nous rappeler que ce monde n'est pas futile, morne, égoïste, noir, triste... et que la vie vaut la peine d'être vécue.

Il y a quelques semaines je me suis rendue compte qu'il me manquait quelque chose, que quelque chose manquait dans ma vie... ce quelque chose n'est pas quelque chose d'extraordinaire, c'est un petit bout de mon enfance, un petit bout que j'aimais tant et que je n'ai pas la possibilité d'avoir chez moi... en tout cas pas pour l'instant... c'est un feu de bois qui crépite dans une cheminée, pendant une soirée d'hiver. J'aime le bruit du bois qui brûle, la chaleur que ce feu apporte, la lumière qui y est liée, l'ambiance que ça crée. Lorsque j'étais enfant j'aimais beaucoup le moment ou je rentrais chez moi, transie de froid pour me réfugier devant la cheminée. Je me rappelle d'un jour où j'avais joué tout l'après midi dans la neige, les mains nues, les cheveux gelés rien que pour le plaisir de profiter de la neige, celle qui se fait maintenant si rare. J'étais rentrée, avait enlevé mes vêtements mouillés et étais aller me réfugier devant la cheminée où le feu crépitait, répandait son odeur dans tout le salon et dispensait une chaleur douce et presque maternelle. La glace dans mes cheveux gouttaient tranquillement dans la serviette que ma mère m'avait donnée, mes doigts se réchauffaient petit à petit, je regardais les couleurs du feu et j'écoutais ce que le bois, sur la fin de sa vie, avait à me raconter. Rien d'autre n'existait. Seuls, le feu et moi, étions en phase, nous nous comprenions: l'un de nous réchauffait de chaleur tandis que l'autre réchauffait de sa présence et de son attention. Je n'aime pas le feu en lui même, j'aime simplement le feu de bois, dans une cheminée. Ce n'est pas grand-chose mais c'est tellement pour moi. C'était pour moi une espèce de présence rassurante et je préfère encore cent fois passer ma soirée devant un bon feu de bois plutôt que devant la télé ou mon ordinateur.

Lorsque j'étais enfant, je lisais beaucoup (ça n'a pas toujours été le cas mais une fois que je m'y suis mise je ne me suis plus jamais arrêtée) et j'aimais mettre de la musique en lisant. Pas la radio mais un cd que j'aimais bien. J'aime beaucoup l'Égypte alors j'ai lu pas mal d'ouvrages de Christian Jacques. Et aujourd'hui encore certaines chansons de Sting ou de toto me font repensées à une trilogie de Christian Jacques dont je ne me rappelle plus le titre mais dont je me rappelle l'histoire: l'histoire d'un scribe. J'avais beaucoup aimé cette lecture et j'aimais (et j'aime toujours) Toto et Sting (vous avez le droit de dire que ces deux groupes ne correspondaient pas vraiment à mon âge mais... même si j'ai réussi à apprécier le groupe Aqua, qui était à la mode à ce moment la, rien ne m'empêchait d'avoir des goûts un peu vieillot en même temps)(soit dit en passant j'ai toujours des goûts un peu vieillot en matière de musique car j'ai toujours préféré l'art musical à la musique commerciale).

Le jour où vous avez un coup de blues, arrêtez vous 5 minutes, enlevez vos chaussures, enfilez vos pantoufles, vêtez vous pour être le plus à l'aise possible, pour vour sentir en sécurité, prenez place à un endroit que vous aimez chez vous (votre lit, votre divan ou votre fauteuil) et pensez aux bons moments de votre enfance, aux odeurs que vous aimiez et qui vous ont marquées, à un livre que vous avez dévoré tellement il vous a inspiré, à une chanson qui a pris une signification particulière lors d'un événement heureux sinon au moins porteur de paix. Bref, ressourcez vous de souvenirs oubliés.

Les forums

Il y a quelques temps déjà j'ai été pendant un certain temps à l'étranger. Je me sentais seule. Je suis donc allée sur des forums pour parler de tout et de rien. A cette époque j'ai écrit ce qui suit. N'hésitez pas à faire des commentaires. Bons ou mauvais ils me feront avancer.

Je tiens par contre à préciser que je ne vais plus vraiment sur les forums car de plus en plus de personnes ne respectent rien ni personne, ce qui gâche un peu tout.

Les forums

Qu'importe le forum,

Tu y rencontreras des hommes,

Des femmes aussi.

Avec ou sans problème

Tu seras bien accueilli

Car on est tous un peu les même:

On souffre, on aime,

On évolue, on sème,

De nous surtout

Mais avant tout,

Notre amour.

Les forums, c'est fait pour.

J'y ai rencontré un jour

Un homme plein d'amour

Mais plein de tristesse.

Je lui ai dit:

"Reprends ton allégresse,

Rien ne vaut la vie!"

J'ai parlé un jour

Avec une femme pleine de joie.

Elle m'a dit:

"Reprends le cours de ta vie!

Tu verras, un jour,

Tu ne douteras plus de tes choix."

Alors j'ai envie de croire

Que même nos problèmes

Sont là pour nous faire savoir

Qu'en ce monde, quelqu'un nous aime.

Mer calme à agitée... Etat de solitude avancé

Etre angoissée, gênée.

Ne rien trouver.

Rues désertes,

SDF inertes.

Bombarder de publicité.

Une foule de beautés.

En réalité,

Tous pareils,

Avec ou sans oseille,

Un état de solitude avancé.

Retour impossible.

Rater la cible.

Cible vivante d'une vie.

Pas seulement un ami:

Des bras pour nous serrer,

Un corps à enlacer,

Une famille à élever,

Une solitude oubliée.

Où sont passés ces jours,

Pleins de cet amour,

Où l'on aime toute chose,

Où la vie est rose?

Une vie volée,

Un souvenir oublié,

Une fleur fanée,

Même entourée,

Un état de solitude avancé.

Le paradoxe du compliment

Combien de personnes disent ne pas aimer qu'on leur fasse des compliments? Je pense ne pas me tromper en disant: Beaucoup! Pourtant dans ces personnes, une bonne partie avouerons tout de même que recevoir des compliments les emplissent de joie.

Nous aimons le fond mais pas la forme... Mais sans aucune forme, nous n'avons plus de fond...

Quand on me fait des compliments je ne sais plus où me mettre, j'ai l'impression que je vais fondre sur place, j'aimerais me faire plus petite qu'une poussière. Même les compliments que nous pensons nous correspondre sont parfois difficiles à recevoir. Pourtant cela nous cause tellement de joie. Nous aimerions tant recevoir des compliments mais en même temps nous aimerions tant ne pas les recevoir... Nous en avons besoin mais nous n'en voulons pas.. ou plutôt nous en voulons mais nous ne voulons pas les recevoir. L'idéal serait de pouvoir recevoir des compliments de personnes que nous ne reverrons jamais... et que nous les recevions par courrier interposé par exemple. Ou alors de façon totalement anonyme. Mais dans ce dernier cas, nous chercherons qui a bien pu nous remarquer au point de prendre la peine de nous écrire un compliment... Non. Finalement l'idéal serait vraiment que nous puissions recevoir des compliments face à face sans pour autant se mettre à transpirer, à rougir et à se sentir mal à l'aise.

Passé ce problème de réception de compliments, il reste le problème de l'acceptation. Cette phase peut également être difficile. Ce sont même parfois les compliments que nous attendions qui sont les plus difficiles à assimiler lorsque nous les recevons. Tout cela parce que nous risquons de penser que la personne qui nous complimente a remarqué qu'on attendait son compliment, ce qui l'a poussé à le faire... et là nous rentrons dans le doute et parfois même le déni du compliment.

Que de complications dans nos vies pour de simples compliments n'est ce pas?! Et tous ces compliments dont on a besoin mais pourtant si peur nous causent tellement de tracas... Finalement une chose est sûre... "On est jamais aussi bien servi que par soi même"... Encore faut-il se rendre compte de sa valeur.

En ce qui me concerne, certains compliments reviennent souvent... de personnes différentes... mais pourtant j'ai toujours autant de mal à me les approprier... Je sais que pour ma part ce n'est pas parceque je n'assume pas ce que je suis et qui je suis... je pense même que c'est parceque j'en ai conscience qui fait que lorsque des personnes prennent la peine de relever mes qualités jusqu'à les tourner en compliment cela me dérange... car pour moi c'est normal ce que je fais et ce que je suis... cela ne mérite pas des compliments d'être soi, d'agir selon ses principes, etc. Pourtant croyez moi, les compliments, même s'ils me mettent mal à l'aise, me remplissent de bonheur et certains me rendent même fière de moi. Je commence du coup à ne plus avoir forcément besoin de l'approbation (implicite ou explicite) de mon entourage pour mes faits et gestes, plus besoin de leur reconnaissance... Je vis seule, j'ai une vie qui me plait car c'est moi qui la dirige. Malgré les obstacles que j'ai pu rencontrer, je suis encore là, je m'en suis sortie, j'ai limité les dégats... Bref: Je vis!!!

Pour donner l'impression que les français savent conduire, le code de la route va finir par être supprimé... affaire à suivre!

Aujourd'hui j'ai vu un mec qui traversait la route en dehors du passage pour piéton (qui était même pas 100 mètres plus loin)... Fait tout à fait banal vous me direz! Et bien je vous répondrai très volontiers qu'effectivement mes doigts + mes orteils ne suffiraient malheureusement pas à compter le nombre de personnes qui, par fainéantise ( le plus souvent ), traverse la route en dehors des passages cloutés... Mais là, non, ce n'était pas un fait si courant que cela, puisque cet homme venait de sortir d'une clinique... avec des béquilles... et plus qu'une seule jambe... On pourrait se dire qu'il tient à son autre jambe!!! mais apparemment pas puisque même les règles élémentaires, que l'on apprend aux enfants dès le plus jeune âge, il n'est pas foutu de les respecter!!!! Mais enfin PUNAISE!!!! Le code de la route, qui est - soit dit en passant - autant valable pour les piétons que pour les automobilistes ou les cyclistes ou les motards et j'en passe, n'est pas fait que pour occuper les policiers ou pour leur donner de l'argent via amendes ou pour donner du boulot aux gars de la DDE!!!! Non Non et Non!!!! C'est pour votre ou plutôt notre SECURITE!!!!!!!!! A TOUS!!!!!!!!!

Ne tenez vous pas un minimum à votre vie!!!!!!!????????

Et celle des autres ne vous importe-t-elle que si peu!!!!!!!!????????

Ou bien est-ce un problème de compréhension du code de la route? trop compliqué pour vous??????!!!!!!!!

Et aujourd'hui je n'ai pas vu que cet unijambiste peu soucieux de sa vie... J'ai vu aussi une bonne femme au volant de sa voiture qui téléphonait avec son beau portable, toute fière, tellement fière qu'au lieu d'attendre pour passer un coup de fil elle a manquer de justesse de couper le fil de la vie d'une petite fille... et ce n'est pas la petite fille qui était en tort...

Si vous avez envie de vous tuer au volant, ne le faites pas au dépend d'autres vies!!!!!

Si vous avez envie de refaire l'aile droite de votre voiture, n'allez pas chercher l'accident: prenez une masse et tapez sur votre voiture!!! Non seulement cela vous permettra de vous défouler mais en plus, cela vous évitera de tuer quelqu'un juste pour une histoire d'aile froissée... De plus, même si effectivement une aile de voiture (qu'elle vole ou pas ;) ) coûte un certain prix, une vie, elle, n'a pas de prix! Si vous en éliminez une vous ne pourrez pas la remplacer! Et si vous décidez, dans un moment de lucidité, que je dis vrai, mais que malheureusement pour vous, vous ne pouvez pas payer une nouvelle aile droite à votre voiture: apprenez à apprécier ce que vous avez... une voiture ce n'est qu'une voiture... cela ne vaut pas une vie...

Enfin bref... j'ai l'impression parfois de prêcher dans le vide... pourtant ce n'est pas pour une secte, ce n'est pas pour une quelconque religion que je prêche! C'est pour que tout le monde se mette à faire attention non pas seulement à sa propre vie mais aussi à celle des autres!

Les accidents n'arrivent pas qu'aux autres. Cette phrase vous avez du l'entendre comme moi plus d'une fois... alors pourquoi n'y croyez vous pas??? Pourquoi n'en tenez vous pas compte??? Pourquoi vous sentez vous plus fort que tout le monde et à l'abri de tout accident???

Ce n'est pas parcequ'il y a un con sur Terre que l'on doit tous être cons n'est-ce pas?! Et bien c'est la même chose avec le code de la route: ce n'est pas parcequ'un individu joue avec sa vie et celle des autres en ne respectant pas le code de la route que vous devez faire la même chose.........................

Tous ces jours si difficiles à vivre…

Nous avons tous dit au moins une fois dans notre vie « j’aurais mieux fait de rester couché aujourd’hui ». Cette phrase est mine de rien l’une des phrases que l’on dit le plus souvent…

Car tous ces jours où le sort est contre nous, nous ne pouvons pas les éviter… en tout cas c’est l’impression que cela donne. Je n’ai pas encore eu la présence d’esprit de vérifier si ces jours la correspondaient aux jours où je me lève du pied gauche ou du pied droit mais toujours est il que ces jours là notre lit nous tend les bras…

D’ailleurs on peut remarquer que le lit est un lieu privilégié… je m’explique… Le lit est souvent vu comme un lieu de paix, de tranquillité ou de bonheur ou de plaisir… dans son lit, on dort et l’on se repose mais on y partage aussi des moments de joies et de plaisir. Qui n’a pas envie de mourir dans son sommeil ? Et cela sous entend bien sûr dans son lit. Dans son lit, on vit certes des cauchemars mais aussi et surtout des rêves ! Qu’y a-t-il de plus beau qu’un rêve ? Cette si belle façon de s’échapper de notre vie de tous les jours et d’échapper à ces jours où le sort est contre nous, où tout ou presque se passe mal, tourne mal. Ces jours où nous avons hâte d’arriver au moment de la soirée où nous passons en mode veille, en mode repos puis en mode éteint… Eteint… pas tout à fait car en nous couchant nous espérons toujours avoir le droit à un rêve qui nous requinquera de cette journée épuisante que nous venons de passer… D’ailleurs ne souhaitons nous pas une bonne nuit à toutes les personnes que nous aimons et cela dans le but de leur permettre de profiter d’un rêve ?

Il est reconnu que quelqu’un qui s’endort serein se lèvera, après avoir profiter d’une paisible nuit, du bon pied et passera une bonne journée ou en tout cas une journée pas trop mauvaise si l’on regarde sa journée d’un œil pas trop optimiste. Il est par exemple conseillé aux personnes qui aime écouter de la musique pour s’endormir, d’écouter de la musique calme, qui a un rythme lent, quasiment assimilable au rythme cardiaque (c’est le cas idéal) ainsi elle s’endormiront calmement avec un rythme paisible et tranquille. Il est également déconseillé de lire des livres dits violents lorsque l’on a l’âme sensible car cela serait source de cauchemars. Ceci est également valable pour les programmes télévisés que nous visionnons avant d’aller rejoindre les bras de Morphée. Je ne vous donnerai qu’un exemple : celui d’une personne qui a une phobie des araignées qui tombe sur un film avec des araignées… celui ci, vous pouvez en être sur, passera une horrible nuit pleine de cauchemars envahis d’araignées !

Discussion et respect: des valeurs sûres

Quitte à choisir un "couple" (d'amitié ou d'amour) qui durera, je parierai toujours sur le couple où les deux personnes se respectent et où elles donnent une grande importance à la discussion... Les non-dits ça ronge. Pourquoi ce sujet? Car le respect se perd autant en amour qu'en amitié et la discussion devient de plus en plus difficile entre les humains. Je n'essaierai pas ici d'en déterminer la cause car le débat pourrait être long et ce n'est pas le sujet que j'ai choisi pour aujourd'hui. Combien de couples finissent mal à cause d'un défaut/manque de communication? Et combien d'autres parce qu'ils ne se respectent pas? Un grand nombre, c'est cela la réponse à ces deux questions: un grand nombre ou autrement dit: TROP.

Un être humain a besoin d'amitié et d'amour pour vivre mais pourtant nous passons notre temps à nous entre-déchirer.... normal? logique? Il suffirait pourtant de si peu de choses pour que nous nous entendions... Je n'ai pas l'espoir de faire taire notre instinct animal, loin de moi cette idée... mais je suis en droit d'espérer des amitiés durables, d'être respectée pour ce que je suis et ce que je fais, autant que je respecte les autres pour ce qu'ils sont et pour ce qu'ils font.

Pour moi le respect c'est un ensemble de petites choses, de petites intentions et attentions, c'est ne pas tutoyer toutes les personnes que l'on rencontre, c'est dire bonjour à la caissière quand on va pour payer, c'est dire bonjour au professeur qui est la pour nous apprendre des choses(même s'il est la pire peau de vache que vous ayez jamais rencontré), c'est ne pas taper sur les gens au moindre désaccord, c'est céder sa place à une personne âgée dans le bus lorsqu'il n'y a plus de place libre(ceci est aussi de la gentillesse), c'est prévenir lorsque l'on ne peut pas assister à une réunion ou simplement lorsque l'on va arriver en retard, c'est d'éviter d'arriver en retard pour un rendez-vous, c'est rester courtois en toutes circonstances (ou presque), c'est ne pas parler à ses amis comme à des chiens sous prétextes qu'ils sont nos amis... et tant de choses encore... Respecter un ami ne veut pas dire accepter tous ses choix, cela veut dire qu'il fera ce qu'il veut de sa vie mais qu'on donnera son avis pour qu'il prenne sa décision en connaissant un autre point de vue, cela ne veut pas non plus dire se laisser marcher dessus, ni d'ailleurs imposer ses idées à tout prix...

La discussion est importante car sans discussion il n'y a pas d'échange et sans échange on ne peut rien construire... un couple sans discussions c'est comme une maison sans fondations... au bout d'un moment ça s'effondre... c'est comme un bateau qui a une coque trouée... au bout d'un certain temps on coule... et on aura beau écoper, si on a pas les bons outils on n'évitera pas le naufrage et les pertes qui l'accompagne... Et lorsqu'un couple se perd, une bonne discussion, qui n'est pas facile à lancer car le premier pas est souvent difficile, est un bon outil pour colmater les brèches.

Il y aurait tellement de choses à dire sur le respect et la discussion... Mais le plus important ce n'est pas tout ce que l'on peut dire dessus mais plutôt ce que l'on peut en faire...

Discussion et respect: ce couple est sûr, il durera. Soyez en certains!

Quand on croit en avoir fini mais qu'on vous fait comprendre le contraire...

Il m'est arrivé il y a peu de temps beaucoup de choses... Je m'en suis sortie mais j'ai encaissé beaucoup de coups. Heureusement, j'avais des amies et amis sur qui j'ai pu m'appuyer et je les remercie d'avoir été là. Je remercie même ceux qui n'ont fait que m'écouter lorsque j'avais besoin de parler. Mais là n'est pas le sujet de cette note.

Aujourd'hui je voudrais parler de ce moment d'accalmie, où vous croyez être en paix et enfin tranquille, après avoir vécu tant de choses et d'autres, où l'on vient vous chercher en vous tirant par la peau du cou... Ce moment où vous arrivez enfin à vous relâcher, à revivre, à retrouver une vie équilibrée et saine, où vous avez enfin le temps de penser à vous: ce moment que l'on souhaite toutes et tous et que l'on attend toujours avec grande impatience à chaque fois que la vie nous fait des surprises.

J'ai été pendant une quinzaine de jour dans une période proche du moment dont je viens de parler... Je me croyais enfin débarrassée de tout ce qui m'avait jusque là pourri la vie... Mais hier soir je suis tombée des nues... Quelqu'un, que je n'appréciait déjà qu'à moitié, que j'ai connu avant qu'il ne m'arrive toutes mes mésaventures, est venu me parler via messagerie instantanée sur le web (je ne souhaite pas faire de publicité donc je ne citerai pas de noms de ce genre de messageries) alors que cela faisait plus de 5 mois que je n'avais plus de nouvelles de lui! Alors que je ne me méfiai que très peu de son interruption, il commença la conversation tout à fait normalement puis finit par dévier sur des reproches et carrément des insultes... Je suis quelqu'un qui assume ses faits et gestes et je ne suis pas du genre à ne pas reconnaître mes torts et mes erreurs. Mais je ne peux le faire que si je me rends compte toute seule de mes erreurs, ou lorsque l'on m'en fait la remarque. En dehors de cela je ne lis pas dans le marc de café donc je ne peux pas deviner tous les ressentiments, par rapport à ce que je dis ou fais, de ceux qui me côtoient. Ainsi, croyant au début avoir le droit à une conversation tout à fait banale entre adultes, je me retrouve face à un énergumène qui a, après plusieurs mois de silence, le culot de venir me déranger pour me faire des reproches, somme toutes aussi impertinents que non argumentés, et pour m'insulter alors que je faisais en sorte de garder mon calme et d'avoir une conversation d'adulte pour essayer de comprendre ses reproches. Ce qui m'a le plus révoltée dans sa démarche ce n'est pas tant ses reproches et ses insultes que sa façon de le faire: car rien ne l'empêchait de venir me voir au moment de l'offense pour me dire face à face que je l'avais blessé ou que sais je encore... Je me serais excusée sur le champ sans même discuter, car ce n'est pas à moi de juger s'il était normal ou pas qu'il se soit senti offensé de mes paroles ou de mes gestes. Mais le fait de me faire des reproches, non seulement par le biais du web, mais en plus de le faire plus de 5 mois après l'épisode qui m'est reproché et en ne m'accordant même pas une once de respect dans ses paroles, m'a plutôt incitée à lui faire mes adieux et à me déconnecter sans même m'excuser.

Il y a des limites à tout!!! Je ne m'adresse pas à quelqu'un, comme cet énergumène l'a fait avec moi, même si ce quelqu'un m'a blessée. Un minimum de respect est de mise quelle que soit la situation et les raisons qui nous y ont mené. Je respecte les personnes qui me respectent et ,à mon grand désavantage, je respecte également les personnes qui ne me respectent que très peu ou pas du tout. Même mes insultes (rares sont les épisodes où j'insulte quelqu'un) n'arrivent pas à être crues et sont très souvent porteuses d'un signe d'esprit. Car quel désarroi pour un imbécile que de ne pas arriver à comprendre toute la subtilité de l'insulte qui lui est destinée... Et quand bien même il arriverait à la comprendre, il serait d'autant plus touché.


J'en profite donc pour vous demander, à vous toutes et tous qui me lisez, de ne pas céder à cette envie très forte d'entrer dans la sauvagerie dès qu'il est question d'une demande d'excuses, d'un reproche, ou de je ne sais quelle situation, qui pourrait amener à l'épisode des insultes, si souvent choisi par facilité.

Bref...

Soyons civilisés!!!

Les choses qui viennent trop tard...

Il arrive souvent que nous nous retrouvions dans une situation difficile non voulue... Et combien de fois avons nous appris après coup que cela aurait pu être évité si seulement certaines personnes nous avaient parlé?

Comment prendre ce refus de nous dire les choses qui auraient pu nous aider ou nous ouvrir les yeux de la part des autres? Bien sur que certaines fois ils n'ont pas le choix... mais lorsque le choix est possible, pourquoi avoir choisi la voie du silence? Pourquoi nous regarder nous enfoncer sans broncher et finalement nous tendre le bâton qu'ils ont en main depuis belle lurette seulement au moment où nous sommes déjà noyés?

Est-ce pour nous enfoncer plus? Pour avoir le plaisir d'assister à nos moments difficiles? Pour avoir le privilège de voir si nous allons nous en sortir et comment?

Ne serait-ce pas normal que les personnes qui pourraient nous éviter des désagréments fassent en sorte de nous les éviter? Je ne me vois pas un jour tenir le silence sur une situation difficile si je sais que j'ai des informations ou une opinion qui pourraient arranger/faire changer les choses... Aie-je une réaction anormale?

A tous ceux qui se taisent: le silence est peut-être d'or mais il ne l'est parfois que pour la personne qui se tait et devient carrément de la rouille pour les personnes qui font face à ce silence... Pensez-y!!!

L'amitié à double tranchant

Pour mon retour sur mon blog, après une longue absence, j'ai décidé de parler de l'amitié. Bien grand mot qui désigne un sentiment assez fort, qui est plus facilement explicable que l'amour mais qui n'est pas moins compliqué en soi.

Beaucoup de personnes savent faire la différence entre une connaissance et un ami mais ne donnent pas forcément beaucoup plus de nuances dans le terme d'amitié: on est pote ou on l'est pas, point à la ligne!!!

Je pense au contraire que l'amitié a plusieurs degrés, qu'elle se cultive, qu'elle se travaille et qu'on doit aussi prendre un soin particulier à la prouver... je m'explique...

Pour moi il y a 4 niveaux d'amitié: la connaissance qui est une personne rencontrée, un jour, lors d'une occasion particulière ou pas, avec qui l'on a échangé quelques mots mais qui ne vous a pas marqué plus que cela... ou qui au contraire vous a marqué mais négativement... cette personne ne vous plaît pas particulièrement ou vous est indifférente.

Vient ensuite le pote. Cette personne est quelqu'un qui vous porte un certain intérêt et à qui vous portez également un certain intérêt... mais très léger cet intérêt... vous connaissez les grandes lignes de la vie de cette personne mais vous ne vous intéressez pas plus que cela à elle... c'est une personne à qui vous raconterez vos bonnes soirées, tous les épisodes heureux de votre vie et avec qui vous ne ferez que "déconner"... Vous garderez toujours une certaine distance personnelle avec cette personne sinon elle passera au niveau supérieur qui est...

le copain. Le copinage est un niveau assez similaire à celui du pote mais la nuance est que cette personne connaît un peu plus votre vie. Mais tout en la connaissant il ne se mouillera pas forcément dans le sens où il ne vous conseillera pas forcément ou même ne vous aidera pas. Cela reste tout de même une personne avec qui vous gardez quelques distances c'est à dire que vous ne lui parlerez pas vraiment de vos sentiments, profonds ou pas... vous lui exposerez votre vie comme si vous faisiez un exposé devant un auditoire...

Le dernier niveau, le plus difficile à entretenir est le niveau d'amitié réelle. Il concerne toutes les personnes que vous considérez comme vos amis. Ce sont des personnes à qui vous raconterez votre vie d'une façon vécue avec des sentiments. L'histoire de votre vie que vous lui raconterez deviendra votre histoire. Et de manière générale vous n'hésitez pas à avouer vos sentiments face à différentes situations à cette personne. C'est une personne à qui vous pouvez dire qui vous êtes, à qui vous pouvez dévoiler votre façon de voir les choses, bref, une personne en qui vous avez vraiment confiance.

Je ne ferai pas de niveau particulier pour les meilleurs amis. J'estime que nos sentiments sont les même vis à vis d'un ami et d'un meilleur ami, la seule différence est la réaction de la personne en question, donc cela ne dépend pas de nous même. D'ailleurs, je considère qu'un meilleur ami peut très bien descendre au rang de simple ami par moment ou définitivement s'il n'a pas agi correctement ou s'il n'a pas agi du tout...

C'est par rapport à ce niveau d'amitié réelle que l'on dit que la frontière entre l'amour et l'amitié est mince. Mais doit on automatiquement s'alarmer si par exemple une meilleure amie est sur la même longueur d'onde? Doit on prendre peur d'une entente parfaite (ou presque) que l'on a avec une personne du même sexe? Je ne le pense pas... Cette entente est rare je pense, autant en amitié qu'en amour alors pourquoi en avoir peur et fuir cette situation?

Lorsque l'on est déçue par une amitié, c'est un monde qui s'écroule. On se pose des questions et plus l'amitié est/était forte plus on se remet en question... Et ce même si l'on sait que la rupture amicale n'est pas de notre fait.

Au moment où j'écris ces quelques lignes, je pense avoir perdu une amitié à laquelle je tenais énormément au point que j'ai dit à la personne concerné ce qu'il en était pour moi: je lui ai dit que je la considérais comme ma meilleure amie. Mais chemin faisant je me rend compte que cela lui a peut être fait peur. Mais en plus cette personne ne m'a jamais dit comment elle me considérait. J'en ai toujours souffert mais j'en souffre d'autant plus maintenant que les choses tournent mal... Où me situe-t-elle?

Lorsque je considère une personne comme mon amie (meilleure ou pas) je me donne à fond pour elle. Je ferai des choses que je n'aurais pas forcément fait pour moi... Je donne tout mon temps à cette personne. En retour je ne demande qu'un peu d'intérêt pour moi et aussi un peu de réconfort lorsque j'en ai besoin... Je ne demande pas des attentions proportionnelles à mes efforts ou proportionnelles à ce que j'ai donné... j'ai l'impression de ne pas trop en demander... Me trompe-je? Aie-je des œillères qui m'empêchent de me rendre compte que je demande la lune? Je m'estime être une personne ouverte, je n'ai pas l'habitude de juger les gens, quoi qu'ils fassent, car chacun vit sa vie comme il l'entend, chacun trouve de la joie, du bonheur et du plaisir comme il l'entend, où il le souhaite et où il le peut... Je ne suis dure qu'avec moi même... Et je n'ai pas l'impression de me tromper sur mon compte si je prends en compte ce que l'on me dit sur moi...

Toutes ces questions sont souvent celles des personnes qui ont été déçues par une amitié forte... et là ce n'est qu'un extrait... On se casse la tête à se poser des questions sur notre comportement, la façon dont les gens perçoivent nos moindre mouvements et paroles mais on ne s'occupe pas forcément de dire aux gens comment on les perçoit, comment on les apprécie, à quel point ils comptent pour nous...

Si l'on partageait ne fusse qu'un peu plus nos sentiments avec au moins nos amis... cela serait plus facile... Tout le monde a le droit de savoir qu'il a un(e) ami(e) qui a une amitié assez forte pour vous au point de vous dire que vous êtes son ami(e). Je sais qu'il n'est pas facile de dire ses sentiments à quelqu'un, même des sentiments d'amitié, mais cela n'est finalement pas plus difficile que de raconter nos sentiments par rapport à des situations vécues ou par rapport à d'autres personnes... Il suffit de faire le premier pas pour que tout le reste s'enchaîne plus facilement... Oserais-je dire "comme en amour"?...

Quand les nerfs nous lâchent...

N'avez vous jamais entendu dire... "Pleures! Tu pisseras moins!" ? Mais que doit on faire lorsque les larmes ne veulent pas sortir.... et ce même si on en a besoin... on se console en pissant?! Quand on craque, on craque... parfois, on a besoin de se vider... ça sort tout seul... y'a un ras le bol... on a envie de sortir la tête de l'eau mais on s'enfonce car on a oublié d'enlever le boulet qui est accroché à sa cheville... Mais parfois même si on a besoin de craquer, de se vider, même si on veut s'abandonner ne serait ce que quelques heures, on ne peut pas... tantôt car on a de la visite, tantôt parce qu'il faut qu'on soit et reste fort pour quelqu'un d'autre, tantôt parce qu'on a prit tellement l'habitude de garder au fond de soi que l'ouverture de la vanne en devient difficile, elle est rouillée...

Parfois on tombe de haut... on s'attend à être aidée, on sent qu'une aide va venir, mais elle ne vient pas... on se dit qu'on est en train de tomber, de couler... la main qui aurait du se tendre n'est pas apparue... on se dit que la prochaine fois on ne se fera pas avoir.... on se dit que la prochaine fois on pourra supporter... jusqu'a la prochaine fois...

Quand le travail vous envahi...

Comment faire lorsqu'on se sent dépassé? Comment s'en sortir? Je sais que je n'ai pas de temps à perdre car j'ai beaucoup de travail mais je n'arrive pas à me mettre à travailler... je suis comme paralysée... Je me rends compte de l'absurdité de la situation mais je n'arrive pas à changer les choses... Cela ne dépend pourtant que de moi... de moi seule... Pourquoi suis je incapable de me mettre au travail pour en finir avec cela une bonne fois pour toute? J'ai l'impression d'être deux personnes à la fois et que paradoxalement c'est la plus faible qui l'emporte... la plus forte se débat mais n'arrive pas à trouver la sortie... Ne serais-je finalement qu'une personne faible? Incapable de se mettre au travail lorsqu'elle ne reçoit pas d'ordre ou lorsque le travail ne la concerne qu'elle seule... Je sais que lorsqu'il s'agit de travail à faire pour quelqu'un d'autre je m'y atèle tout de suite comme si c'était le plus important dans ma vie... Rendre service aux gens et y passer mon temps me donne des ailes... cela me rend forte, utile et productive... mais dès que travailler ne me concerne que moi... je perds tout mes moyens... je deviens une chose molle qui n'a aucune volonté mais qui a peur des conséquences de son comportement... Enlevez moi ce masque qui cache ma capacité à m'en sortir! Détachez mes liens! Débarrassez moi de cette gaspilleuse de temps qui ne cherche qu'à se faire bien voir par les autres... ses amis, sa famille, son entourage plus ou moins proche... Dites moi que vous ne voyez pas que la fille faible qui sait donner le change en public mais qui n'existe plus quand elle est en tête à tête avec elle même... Dites moi que cette fille qui prend le pas sur la volonté de son corps partira pour libérer la fille qu'elle cache... Aidez moi à libérer celle qui veut vivre sa vie et qui aimerait pouvoir se passer de sa drogue, des autres... cette fille qui voudrait se débarasser de cette envie constante d'être entourée et appréciée... celle qui ne se rend pas compte qu'elle n'a pas besoin d'en faire autant pour plaire et pour avoir des amis... celle la même qui veut travailler pour elle, celle qui veut travailler pour se prouver qu'elle peut le faire, celle qui pleure à l'intérieur quand elle sent que son autre elle la surpasse et l'empêche de vivre... Quelle étrange sensation que celle qui nous partage entre le sentiment d'être capable de terminer le travail attendu à temps en si peu de temps et le sentiment d'en avoir tellement à faire que la submerssion est totale et inévitable... Sentir la victoire tout à fait accessible mais si loin pourtant et si difficile à atteindre... Même de savoir que bientôt je pourrai être la où je veux être, n'arrive pas à me motiver pour me mettre au travail et en finir avec tout ça... Que me faut il donc de plus?!!!!!! Si cela ne me motive pas qu'est ce qui peut me motiver? Ou devrais je dire QUI peut me motiver??? Je n'arrive même pas à me trouver des excuses... Je m'apitoie sur mon sort et malgré mon envie de m'en sortir je m'enfonce... Je suis en train de creuser ma propre tombe... Je ne veux pas mais je le fais... Je ne commande plus mon corps... Je suis un pantin rendu humain mais sur lequel on a oublié de couper les ficelles qui le font vivre... Qui ose diriger ma vie de cette façon??? Qui se permet de me faire assister à ma propre mort? Je ne suis plus maître de moi... Je suis la fille passive qui se laisse diriger par une quelconque gamine... celle ci a réussi à trouver le pantin laissé la dans un coin à faire sa vie seul... oui seul... mais qui arrivait tout de même à avancer... mais maintenant ses ficelles sont pendus aux doigts de cette gamine... cette gamine qui adore laisser son imagination diriger ses pantins... ses pantins qui ressemblent tant aux adultes si incompréhensibles pour elle... Laisse moi petite! Je ne suis pas une marionnette! Je ne veux plus en être une! Je ne suis pas non plus de ces poupées de plastique qui sont tordues dans tout les sens sans ne jamais rien dire... Tu connais l'histoire de Pinnochio? Te rappelles tu de la fée? Et bien moi je l'ai vue aussi... Elle m'a rendue humaine mais elle a voulu que je fasse mes preuves avant de couper mes ficelles... Laisse moi partir pour que je puisse prouver ma valeur à la petite fée et au monde... Laisse moi faire ce que Je veux... Ne me force pas à être ce que je n'ai jamais voulu être... je t'en supplie... Laisse moi vivre!

Ma vision des choses...

Je me considère comme quelqu'un de plutôt famille... j'aimerais pouvoir voir ma famille plus souvent... [...] Mais il y a peu de temps j'ai perdu une grand-mère que j'aimais très fort mais que je ne voyais malheureusement pas souvent... Je n'avais, jusqu'à il y a un an, presque jour pour jour, aucun moyen de locomotion hors train et cela m'embarrasse au plus haut point de dépendre de quelqu'un d'autre en ce qui concerne les transports où l'hébergement... si cela ne tenait qu'à moi je n'irai quelque part que si je savais pouvoir y aller en voiture et que si j'avais la possibilité de prendre une chambre d'hôtel pas loin... mais le portefeuille ne peut pas toujours suivre et même si je n'ai pas toujours ma voiture les personnes veulent quand même me voir donc je fais des efforts... mais je m'écarte du sujet là... Revenons à nos moutons... J'avoue ne pas avoir fait assez d'efforts pour voir ma grand-mère et je le regrette vraiment mais je sais aussi que dès que j'en avais l'occasion je passais un maximum de temps avec elle... on s'entendait tellement bien... je me souviens qu'un été où il faisait particulièrement chaud, je devais avoir 12 ou 13 ans, j'ai passé une semaine chez cette grand-mère que je ne voyais pas souvent alors qu'elle habitait à l'époque dans une maison de retraite où elle avait son petit appartement mais où elle allait manger tout les midis dans un réfectoire... cela lui simplifiait la vie... j'en ai gardé un très bon souvenir malgré les regards de ses congénères et toutes ces questions sur moi et tous les compliments que moi et ma grand-mère recevions parce que je passais du temps avec elle... moi qui n'aimait pas à l'époque être mise en avant j'avais l'impression d'être une bête de foire... et malgré aussi le fait de voir toutes ces personnes âgées qui perdent la tête, qui ne savent plus manger, qui ont leur petites habitudes... j'étais fière d'être avec ma grand-mère et ma grand-mère était fière de m'avoir à ses côtés...Cela m'a permis d'apprendre à connaître une amie de ma grand-mère qui habitait aussi la maison de retraite, ça m'a permis de découvrir la vie de ma grand-mère et j'étais heureuse malgré tout ce que cela apportait comme surprises et comme désagréments... Elle me manque... je crois que je ne m'étais jamais rendue vraiment compte qu'elle me manquait à ce point tant qu'elle était encore de notre monde car je la savais vivante... mais là elle est décédée, je l'ai appris par mail, je n'ai pas pu aller à son enterrement et je n'ai même pas encore pu aller sur sa tombe. Je me rends compte que je l'aimais vraiment beaucoup. Je regrette de ne pas avoir fait plus d'efforts... j'aimerais pouvoir lui dire que je suis désolée de ne pas être allée la voir plus souvent ou de ne pas lui avoir simplement téléphoné plus souvent...

Maintenant il ne me reste qu'une seule grand-mère... j'ai passé de bons moments avec elle aussi mais avec elle j'ai aussi passé de mauvais moments... pas de ceux que normalement les enfants finissent par oublier ou alors finissent par en rire non... de ceux qui marquent car ils sont mesquins et méchants... un souvenir qui me hantera jusqu'à la fin... mais j'aime cette grand-mère quand même... elle reste malgré tout ma grand-mère... et je passe aussi un maximum de temps avec elle... il faut dire qu'elle est plus proche de moi géographiquement [...] Je sais cette seconde grand-mère différente et je l'aime différemment de l'autre... [...] Malgré tout je pense que nous nous devons tous de passer du temps avec les personnes qui ne vont plus tarder à nous quitter... Ne pas le faire seulement à partir du moment où l'on apprend qu'ils sont sur le déclin car cela serait une perte de temps mais le faire dès que possible... Malgré tout ce que m'a fait subir moralement ma grand-mère par exemple, je me suis donnée à fond pour elle et mon grand-père dès que j'ai pris conscience qu'ils n'étaient pas éternels... et que c'était la moindre des choses que je puisse faire pour eux; essayer de leur rendre la fin agréable, je ne veux pas qu'ils aient l'impression d'être abandonnés sur le déclin... Quoi qu'ils aient fait et qui qu'ils soient personne ne méritent de mourir seul et dans l'oubli... Alors un conseil... Si vous ne voulez ou pouvez pas prendre du temps pour vous alors donnez votre temps à ceux qui vous sont proches et à ceux que vous aimez.


Adieu Mémé, je ne t'oublierai jamais et t'aimerai toujours.

Comment s'aimer?

Je ne parlerai pas aujourd'hui de l'amour entre deux personnes, mais plutôt de l'amour que l'on se porte à soi même... Comment s'apprécier, s'estimer, se faire confiance, s'aimer? Comment faire évoluer son estime de soi, son amour de soi? On cherche tous cet idéal de l'harmonie intérieure... Cette douce sensation qu'on est en accord avec nous même... Que l'esprit ne fait qu'un avec le corps... Tout le monde sait que lorsque nous sommes bien dans notre peau, qu'on est en paix avec soi même, la vie se passe mieux ou plutôt... on la vit mieux... peu importe le déroulement de celle ci, si l'on s'accepte, on accepte la vie... Mais le chemin peut être long et sinueux avant d'arriver à la paix... Mais comment savoir que l'on est sur la bonne voie? Il n'y a pas de panneaux indicateurs... Et la route est parsemée d'embûches... Faire face... Toujours faire face... c'est la marche à suivre... mais parfois en face de nous se présentent deux chemins, aussi inconnus l'un que l'autre... Quelle est la bonne direction? Il n'existe encore pas de GPS pour nous diriger dans la vie... Mais la plupart du temps il faut suivre son cœur... Mais pour cela il faut avoir confiance en soi... Et il s'avère que souvent nous ne savons pas tout de suite si nous avons eu raison ou tort... Pourtant il faut se forcer à faire un choix... Et même si je n'applique pas toujours ce que je vais dire, je vous le conseille...

Ne choisissez pas au hasard... Choisissez avec votre cœur... Ainsi, même si vous vous trompez, ce sera un choix personnel, une conviction, vous aurez agi selon vos envies... Ce sera un premier pas... Et si vous vous rendez compte plus tard que vous avez eu raison de faire ce choix, vous en sortirez grandi et vous commencerez à vous faire confiance... A chaque pas que vous ferez vous vous sentirez de plus en plus proche de vous même... Peu importe les erreurs que vous ferez sur le parcours... On apprend autant des échecs que des réussites... Mais surtout, ne regardez pas que vos échecs, ne regardez pas en arrière quand c'est en avant que vous voulez aller... Et ne reculez pas... Avancez à votre rythme mais ne reculez pas... Forcez vous à croire en vous... Prouvez vous que vous êtes capable d'arriver aux buts que vous vous êtes fixés... Voyez cela comme un défi s'il le faut... Vous pouvez aussi demander de l'aide à votre entourage, à ceux qui vous aiment... Cela ne fera que vous aider à avancer plus sûrement vers votre but...

Je n'applique pas toujours tout cela mais je m'efforce de le faire le plus souvent possible... C'est ainsi que j'apprends à me connaître... je me connais de mieux en mieux... Cela me fait avancer de plus en plus facilement et de plus en plus vite... Sachez donner un peu de votre confiance à vos amis et proches, ils sauront en être dignes... Je ne cache pas que vous pourrez parfois être déçu mais ne faut-il pas des exceptions pour confirmer des règles? Ne laissez personne vous persuader que vous n'êtes rien... C'est FAUX! Vous pouvez être quelqu'un de bien, vous pouvez être un(e) ami(e) de valeur, un(e) confident(e) indispensable, un appui pour vos proches, un mari ou une épouse attentionné(e) et amoureux(se)... Vous êtes quelqu'un d'important pour tout ceux et celles qui vous apprécient et pour tout ceux et celles qui vous aiment! N'en doutez pas!

J'en perds mon latin...

Moi qui déteste les fautes d'orthographe je finis par en être submergée... autant parce que j'en vois partout que parce que j'en fais sans arrêt... Ce langage texto va finir par tuer le français... il était déjà en piteux état lorsque ce nouveau langage est apparu mais là ce sera sa fin si l'on ne fait pas quelque chose... il faut réagir!!! Prenons le temps d'écrire en français!!! Messieurs les directeurs d'opérateurs téléphoniques baissez le prix du texto et augmentez sa capacité!!! Vous êtes en train de tuer le français pour une histoire de gros sous! Cela en vaut-il la peine?! Avec les millions que vous gagnez vous pouvez bien faire un effort pour faire survivre le français non?! Ou êtes vous de si mauvaise volonté que seul l'établissement d'une nouvelle loi vous ferait faire un petit effort...? Le but d'un téléphone est de communiquer d'accord! Mais pour cela sommes nous obligés de négliger notre langue? Moi je dis NON! NON! et NON!

Car en plus de prendre toute la place dans les messages textos sur les téléphones portables, ce nouveau langage dit texto est maintenant partout! Il s'immisce dans nos vies tel un coup de vent dans la coiffure toute fraîche de ces dames sorties tout juste de chez le coiffeur... Sur les forums il est quasiment automatique de voir au minimum un message par jour écrit en langage texto... Et ces messages sont la plupart du temps complètement illisibles! Il ne manquerait plus que les auteurs se mettent à écrire comme cela... Mais où va le monde???!!!

Préservons cette magnifique langue qui est notre! Le Français est tant aimé par les étrangers! Ne gachons pas cette chance d'avoir notre langue propre! Faisons des efforts! Parlons français!!!

Le temps d'une seconde...

C'est si peu mais pourtant si long... Ne dit on pas qu'une seconde suffit pour que tout bascule... bien sur en disant cela on pense tout de suite aux accidents... à la seconde d'inattention qui suffit à vous rendre handicapé ou même à vous faire passer l'arme à gauche... ou encore à tuer quelqu'un ou le rendre handicapé... mais il y a aussi la seconde qui nous permet de dire celui là, je le veux (que ce soit une personne ou un objet...). C'est d'ailleurs dans les moments heureux ou carrément malheureux que l'on trouve les secondes trop courtes ou trop longues... tantôt on aimerait que les secondes durent des heures, tantôt on aimerait que les secondes soient des millisecondes... Mais au final, on vit tous ces instants comme on l'entend... Ces impressions que les secondes changent de durée selon les moments est finalement la preuve que malgré l'emprise que le temps a sur nous (surtout au niveau physique) il n'a pas d'emprise réel sur notre vie et notre façon de vivre les choses... Je m'explique... l'exemple parfait est je pense celui du sport... Quelqu'un qui aime le handball depuis sa plus tendre enfance aimera toujours ce sport, peu importe son âge... Mais s'il le pratique, sa façon de jouer ne changera qu'à cause de son physique qui va changer au fil du temps et il ne changera pas sa vision du jeu (si l'on ne tient pas compte de l'expérience acquise)... Un autre exemple pourrait être... un menuisier par exemple... il peut travailler toute sa vie de la même façon... le moment où il changera sa façon de travailler sera le moment où son physique ne pourra plus suivre... Un menuisier qui ne travaille plus parcequ'il est trop vieux physiquement saura toujours mentalement travailler le bois... le temps n'aura de vraie emprise que sur son corps pas sur son savoir... En tout cas, profitons de toutes ces secondes qui nous sont données... elles valent le coup d'être vécues... Et on peut faire tellement de choses différentes pendant celles-ci... On a beau avoir chacun un nombre de secondes limité, on apprécierait plus ce laps de temps qui constitue nos vies, en prenant le temps de vivre chaque seconde intensément.

Ces phrases toutes faites...

Est ce que le "demain est un autre jour" aide vraiment la personne à qui on le dit? Cette phrase est d'une banalité sans limite je trouve... Bien sur que demain est un autre jour... puisque c'est demain! Et ce fait ne garantit pas que la situation, pour laquelle on dit cela, changera! C'est comme "la nuit porte conseil"... Jusqu'à maintenant je n'ai pu affirmer cette phrase que les nuits où je n'ai pas dormi... en même temps cette phrase ne donne pas le mode d'emploi de la nuit pour que les conseils affluent... Mais si on parle logique... cela va de soi que la phrase sous entend que la nuit, on dort! C'est le rythme "normal" de l'Homme!

Il y a aussi toutes ces phrases qui ne dépendent que de l'optimisme de celui à qui elles sont destinées... Et qu'il ne faut pas prononcer dans certaines situations sous peine d'être fusillé du regard! "Tout vient à point à qui sait attendre"... Eviter de la prononcer à des parents qui se font un sang d'encre car leur enfant n'est pas rentré depuis quelques jours... Cela ferait très mauvais genre... Cela, même si les parents (optimistes au plus haut point grâce à l'amour qu'ils portent à leur enfant) croient en cette phrase du plus fort qu'ils le peuvent car elle est tout de même porteuse d'espoir... Par contre vous pouvez utiliser cette phrase pour indiquer à quelqu'un que sa patience sera récompensée...

Tout cela pour vous montrer que ces phrases si banales mais tellement vraies au final... Ont été trouvées un jour pour que l'Homme ne désespère pas, garde confiance en l'avenir et garde espoir... Peu importe si nous avons l'air parfois bêta à dire ce genre de phrases... Elles sont la pour réconforter, pour montrer, qu'au moins nous, nous y croyons... Ce sont parfois de petites phrases anodines et banales qui font toute la différence entre quelqu'un qui va tenir le coup et quelqu'un qui va abandonner... Et la différence se fera aussi sentir dans la façon dont les gens vous voient: vous serez la personne qui, avec peu de mots, a soutenu au mieux la personne qui en avait besoin...

Second...e

Comment ne pas s'ennuyer? autant de la vie que de nous, des autres, de ce que l'on fait... On fait tellement toujours la même chose... la vie devient une répétition d'un morceau... je pense qu'on pourrait comparer la vie à certains morceaux de techno car ces morceaux de "musique" sont la plupart du temps divisés en parties ou phases... une phase est la répétition d'une suite de notes ou de sons puis on change, on évolue et on passe à une autre phase qui est la répétition d'une autre suite de notes et/ou de sons et ainsi de suite jusqu'à la note finale qui met fin au morceau... Comme quoi tout ce que l'on fait est à notre image... On raconte des histoires avec la musique, on façonne nos vies avec des bâtiments, on utilise l'argent pour nous donner une raison de travailler, de se bouger, d'exister quoi... Ceux qui n'ont pas d'argent ne vivent que si quelqu'un les remarque... et nous nous donnons bonne conscience en leur donnant quelques pièces au passage sur le trottoir... une pièce froide... sans chaleur... une pièce qui servira peut être à acheter un plat chaud... un plat chaud si vite manger que le froid reviendra très vite... ce n'est pas l'argent le principal dans ce monde... c'est l'humain... c'est le contact humain, la chaleur humaine... Ne dit on pas qu'un pauvre bien entouré est plus heureux qu'un riche seul...? Plus on est de fous plus on rit n'est ce pas?! Et quand on rit on arrive un moment ou à un autre à être heureux... même si cela ne dure que quelques secondes... car ces quelques secondes valaient le coup... Ce sont quelques secondes que tout le monde veut connaître au moins une fois dans sa vie... Cette impression que rien n'a d'importance, que la vie est belle, que rien ne peut remplacer un moment heureux, que peu importe ce qu'il adviendra de nous, on se sent capable de tout car on a réussi à être heureux... Et après ces quelques secondes qu'on a réussi à voler au temps, on sait où on va... on sait qu'on veut revivre de telles secondes... on sait qu'on est capable de les vivre et de les apprécier... on sait qu'après ces quelques secondes on pourrait mourir en paix... on sait que c'est possible... alors on ira jusqu'au bout en cherchant dans tout les recoins pour retrouver une once de bonheur... ce bonheur si court mais si intense... ce bonheur qui donne des ailes... qui nous fait flotter sur les nuages devant un magnifique levé de soleil...

J'ai finalement une réponse à donner à ma question... Regardez autour de vous... Profitez de tout... Ne vivez pas votre vie que pour les autres... Ne vivez pas votre vie que pour vous... Partagez... Ne cherchez pas à être ce que vous n'êtes pas... Soyez vous... Arrêtez de donner de l'importance à ce qui n'en a pas et donnez en à ce qui en a... Trouvez l'équilibre entre ce que vous voulez et ce que vous pouvez... Ne courrez pas après un idylle... Marchez en regardant toujours devant vous... Ne cherchez rien... Vivez... Tout vient à point à qui sait attendre... Allez dans votre jardin ou simplement à votre fenêtre et écoutez les oiseaux chanter... Même si vous êtes en ville... les oiseaux sont toujours là... ce ne sont pas eux qui ont arrêté de chanter... Ce sont les humains qui couvrent leurs chants avec leur vacarme perpétuel... Prenez le temps de respirer... Prenez le temps de vous faire plaisir... Prenez le temps de passer du temps avec les personnes que vous aimez... Prenez du temps pour prendre soin de vous... Prenez le temps de partager ce qui vous tient à cœur... Prenez le temps de discuter... Prenez le temps d'apprendre à connaître les autres... Prenez le temps de découvrir... Retrouvez cette soif de connaissance, ce pouvoir d'émerveillement devant toute chose, que vous aviez quand vous étiez enfant... bref... Prenez le temps de vivre... Au final si nous prenions tous le temps, nous n'aurions plus le temps de nous ennuyer... Et on profiterait de la vie...

Plus de questions... Que des réponses...

Première!!!

Que dire? Que faire? telles seront les questions du jour... je ne me prétends ni philosophe ni grand penseur ni même grosse tête ;-) mais... ces questions ne sont elles pas des questions récurrentes dans nos vies?

J'aime à penser que je ne suis pas la seule à me poser certaines questions -existentielles ou pas d'ailleurs- tout au long de ma vie... de jour comme de nuit... Pour être plus dans le vrai, je devrais plutôt dire éveillée comme endormie... mais là encore je ne dis qu'une demie vérité puisque lorsque je dors je ne me pose pas vraiment des questions... je ne fais que rêver et par ce biais je relève des points qui amènent parfois les questions au réveil...

Parfois je pense même que mes rêves et cauchemars amènent autant de questions que de réponses finalement...

Mais là n'est pas le sujet du jour...

Quelqu'un qui, comme moi, pense sans cesse, pourrait-il me dire s'il arrive parfois à arrêter de penser quelques secondes à tout et n'importe quoi pour ne faire que profiter de l'instant présent...? J'avoue ne pas réussir à profiter de ce que j'ai, de ce qui m'arrive etc. autant que je le devrais car je pense toujours à ce qui va venir, à comment me comporter sur le moment, à quelle réaction peuvent avoir les gens si je dis telle ou telle chose, comment vais je m'en sortir si ça se passe de telle ou telle façon...et cela sans arrêt! J'aime la vie... j'aime aussi les gens... C'est tellement enrichissant de parler avec eux, de simplement les regarder parfois... mais de là à devoir supporter ces pensées aussi encombrantes qu'inutiles toute ma vie... cela risque d'être lourd à porter... Ou suis je comme tout le monde? Devons nous tous supporter ces perpétuelles questions qui font que, parfois, quand les autres vous donnent la qualité d'avoir de la répartie, vous, vous avez plutôt l'impression de ne pas en avoir du tout car vous avez l'impression d'avoir préparé ce dialogue par avance...?

Bon pour la première note que je laisse sur mon blog je vais arrêter là...;-)