dimanche 28 janvier 2007

Quand on croit en avoir fini mais qu'on vous fait comprendre le contraire...

Il m'est arrivé il y a peu de temps beaucoup de choses... Je m'en suis sortie mais j'ai encaissé beaucoup de coups. Heureusement, j'avais des amies et amis sur qui j'ai pu m'appuyer et je les remercie d'avoir été là. Je remercie même ceux qui n'ont fait que m'écouter lorsque j'avais besoin de parler. Mais là n'est pas le sujet de cette note.

Aujourd'hui je voudrais parler de ce moment d'accalmie, où vous croyez être en paix et enfin tranquille, après avoir vécu tant de choses et d'autres, où l'on vient vous chercher en vous tirant par la peau du cou... Ce moment où vous arrivez enfin à vous relâcher, à revivre, à retrouver une vie équilibrée et saine, où vous avez enfin le temps de penser à vous: ce moment que l'on souhaite toutes et tous et que l'on attend toujours avec grande impatience à chaque fois que la vie nous fait des surprises.

J'ai été pendant une quinzaine de jour dans une période proche du moment dont je viens de parler... Je me croyais enfin débarrassée de tout ce qui m'avait jusque là pourri la vie... Mais hier soir je suis tombée des nues... Quelqu'un, que je n'appréciait déjà qu'à moitié, que j'ai connu avant qu'il ne m'arrive toutes mes mésaventures, est venu me parler via messagerie instantanée sur le web (je ne souhaite pas faire de publicité donc je ne citerai pas de noms de ce genre de messageries) alors que cela faisait plus de 5 mois que je n'avais plus de nouvelles de lui! Alors que je ne me méfiai que très peu de son interruption, il commença la conversation tout à fait normalement puis finit par dévier sur des reproches et carrément des insultes... Je suis quelqu'un qui assume ses faits et gestes et je ne suis pas du genre à ne pas reconnaître mes torts et mes erreurs. Mais je ne peux le faire que si je me rends compte toute seule de mes erreurs, ou lorsque l'on m'en fait la remarque. En dehors de cela je ne lis pas dans le marc de café donc je ne peux pas deviner tous les ressentiments, par rapport à ce que je dis ou fais, de ceux qui me côtoient. Ainsi, croyant au début avoir le droit à une conversation tout à fait banale entre adultes, je me retrouve face à un énergumène qui a, après plusieurs mois de silence, le culot de venir me déranger pour me faire des reproches, somme toutes aussi impertinents que non argumentés, et pour m'insulter alors que je faisais en sorte de garder mon calme et d'avoir une conversation d'adulte pour essayer de comprendre ses reproches. Ce qui m'a le plus révoltée dans sa démarche ce n'est pas tant ses reproches et ses insultes que sa façon de le faire: car rien ne l'empêchait de venir me voir au moment de l'offense pour me dire face à face que je l'avais blessé ou que sais je encore... Je me serais excusée sur le champ sans même discuter, car ce n'est pas à moi de juger s'il était normal ou pas qu'il se soit senti offensé de mes paroles ou de mes gestes. Mais le fait de me faire des reproches, non seulement par le biais du web, mais en plus de le faire plus de 5 mois après l'épisode qui m'est reproché et en ne m'accordant même pas une once de respect dans ses paroles, m'a plutôt incitée à lui faire mes adieux et à me déconnecter sans même m'excuser.

Il y a des limites à tout!!! Je ne m'adresse pas à quelqu'un, comme cet énergumène l'a fait avec moi, même si ce quelqu'un m'a blessée. Un minimum de respect est de mise quelle que soit la situation et les raisons qui nous y ont mené. Je respecte les personnes qui me respectent et ,à mon grand désavantage, je respecte également les personnes qui ne me respectent que très peu ou pas du tout. Même mes insultes (rares sont les épisodes où j'insulte quelqu'un) n'arrivent pas à être crues et sont très souvent porteuses d'un signe d'esprit. Car quel désarroi pour un imbécile que de ne pas arriver à comprendre toute la subtilité de l'insulte qui lui est destinée... Et quand bien même il arriverait à la comprendre, il serait d'autant plus touché.


J'en profite donc pour vous demander, à vous toutes et tous qui me lisez, de ne pas céder à cette envie très forte d'entrer dans la sauvagerie dès qu'il est question d'une demande d'excuses, d'un reproche, ou de je ne sais quelle situation, qui pourrait amener à l'épisode des insultes, si souvent choisi par facilité.

Bref...

Soyons civilisés!!!

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